lundi 28 novembre 2011

Cinéma...

Dave Worrall et Lee Pfeiffer, 2 auteurs bondiens s'il en est ( souvenez-vous de The Most Famous Car in the World - Solo Publishing 1991, The James Bond Diecasts of CORGI - Solo Publishing 1996 ou encore The Essential Bond - Boxtree 1998 ) viennent de récidiver avec ce magnifique ouvrage ( non entièrement bondien, il est vrai...) courtement préfacé par sa Rogesté Moore himself. On peut y admirer bon nombre de Sex Symbols des années 60 et 70 avec notamment, pour nous autres bondophiles acharnés, des photos inédites ( ou pas forcément...) de Jill St John, Gloria Hendry, Ursula Andress, Britt Ekland, Luciana Paluzzi, Claudine Auger ( si, si, je l'ai trouvée...), Valerie Leon ou bien encore Caroline Munro ( aïe, aïe, aïe...une de mes préférées ! ) ( celles que j'ai sûrement oubliées me pardonneront ). Comme dirait notre bon Sir Roger, faut avoir la santé ( ou pas ! ).
Bref, un ouvrage de qualité à se procurer sans attendre...
Cinema Sex Sirens
Dave Worrall & Lee Pfeiffer
Omnibus Press - 2011

vendredi 25 novembre 2011

Archives...

Sorti en septembre dernier, ce livre "monument" ( plus de 650 pages ! ) explore des dizaines de kilomètres d'archives sur les services d'espionnage et de contre-espionnage français, de 1870 à la fin de la Guerre Froide. Ces archives, dont certaines ont été ouvertes pour la 1ère fois, nous dévoilent les dessous des grandes affaires ( Dreyfus, Kolwezi, Georges Pâques, Farewell, l'ambassade de Varsovie, les débuts du nazisme, les préparatifs du Débarquement des Forces Alliées en 1944, les réseaux de la Guerre d'Algérie...) ainsi que les destinées des principaux acteurs de la Guerre de l'Ombre que sont Mata Hari, Joséphine Baker, Jacques Sadoul, le colonel Passy, Otto Skorzeny, Pierre Mendès-France, Jeanne Bohec et bien d'autres...
Une somme de "renseignements" ( c'est le cas de le dire ! ) que tout accro aux services secrets se doit d'avoir lu...

Dans les archives inédites des SERVICES SECRETS
un siècle d'espionnage français ( 1870-1989 )
ouvrage collectif sous la direction de Bruno FULIGNI
éditions l'Iconoclaste - septembre 2011

lundi 14 novembre 2011

Boon...James Boon 07

Il y a quelques années est sortie une BD répondant au doux nom de James Boon 07...ça ne pouvait que faire vibrer en nous la corde sensible...
Il s'agit d'une parodie délirante de James Bond au pays des pirates : les bateaux du Royaume Uni disparaissent. Pour enquêter, le royaume décide de former des agents secrets. L'un d'eux se nomme James Boon et son n° de lit est le 07...
Les dessins sont assez..."pittoresques", mais on s'y fait rapidement.

James Boon 07
editions Bamboo

le tome 1 - Les Yeux de W - est sorti en 2007 ( amusant, non ? )

le tome 2 - Neverland - est sorti, lui, en 2008

mardi 1 novembre 2011

Espionnage en série...

La 1ère saison d'une nouvelle série d'espionnage vient récemment de sortir en DVD Zone 2. Le générique dessiné est très sympa, on a du mal à "rentrer" dans l'histoire mais dès le 2ème épisode on devient totalement accro ( j'ai visionné les 11 épisodes en 2 jours...). Piper Perabo a des faux airs de Jennifer Garner ( Sydney dans la série Alias ) : jugez plutôt...
... et les titres français de certains épisodes rendent hommage à notre bon 007 ( Infidèlement Vôtre, Rien Que Pour Ses Yeux, Casino Royal ou encore Amoureusement Vôtre ). La 2ème saison a déjà été diffusée aux Etats Unis, on l'attend chez nous avec impatience...

dimanche 30 octobre 2011

AnyBody Can Die...ch III

...Bienvenue à Sunnydale, annonçait un panneau à l'entrée de la ville. Ils y étaient arrivés peu après 23 heures, après bon nombre d'arrêts pour se situer tant la route était mal indiquée.
La première chose que Bond remarqua fut l'étrange utilisation des couleurs dans le décor. C'était une bourgade californienne comme tant d'autres, sur laquelle Alfred Hitchcock se serait fait un malin plaisir de faire tomber la foudre, mais une bourgade dessinée par les pinceaux d'un Andy Warhol particulièrement inspiré. C'était étrange. A chaque objet, une couleur; idem pour chaque bâtiment. Deux pour les arbres, bien sûr: le tronc et le feuillage. Un effet d'optique dû à la nuit et à la luminescence des lampadaires sans doute.
La seconde observation fut plus terre à terre: il n'y avait personne dans les rues. Pas un chat. Pas plus de pelés que de tondus. Aucun pouilleux. Aucun ivrogne. Pas même de mari cocu avec plus d'un verre dans le nez, regagnant son logis à la manière des crabes.
Difficile de la sorte de se faire indiquer son chemin. Cecilia n'avait jamais mis les pieds à Sunnydale. Elle ne disposait que d'une adresse. Bond avait arrêté l'auto près d'un plan de la ville, que Cecilia était allée étudier.
Le frottement du gravier sous les tongues de Bond la fit sursauter.
" Eh là, ce n'est que moi.
- On nous épie, dit-elle d'une voix angoissée. Je le sens. Mon coeur bat à toute allure. Tenez. Jugez-en."
Elle lui prit la main et la posa sur son sein.
" 95 D " jugea 007, le sourire en croissant de lune.
Puis il se figea. Cecilia Quist avait peur, cela ne faisait pas l'ombre d'un doute. Son coeur battait la mesure de la Danse du Sabre, par Katchatourian. Bond notait l'étrange pâleur du visage, les yeux écarquillés et la sueur abondante qui coulait sur son cou.
" On nous épie " répéta-t-elle sur le même ton.
Négligemment, Bond jeta un coup d'oeil à gauche, à droite, devant, derrière, au dessus de sa casquette Ricard, sous ses tongues. Rien. Les épieurs devaient être bien cachés.
" Donnez moi un indice, fit-il, imperturbable.
- Derrière moi...
- Derrière le panneau ?
- Plus loin.
- Derrière la statue d'Aladin ?
- Vous chauffez.
- A droite de la boite aux lettres ?
- Vous refroidissez.
- A gauche alors.
- Voilà.
- Pourquoi ne vous retournez-vous pas pour me les indiquer ?
- Parce qu'ils m'ont repérée."
Evidemment, Bond aurait dû y penser. En vacances, il perdait toujours cette espèce de sixième sens qui avait fait de lui l'as des services secrets britanniques.
" Derrière vous ! " cria Cecilia.
Il volta brusquement, lui écrasant les pieds. Elle cria.
" Bon Dieu ! Que vous arrive-t-il ? On vous a blessée ? Ah les salauds, ils nous tirent dessus avec des silencieux. Réfugions nous dans l'auto !
- Mes pieds...mes pieds...gémissait elle.
- Quoi vos pieds ? On leur a tiré dessus ? Tant mieux, ça prouve que l'on nous veut vivants. Ecartez vos mains, que j'examine ces blessures."
Elle avait roulé sur le gravier.
" Faites voir...Bizarre, pas de sang. Avec quoi a-t-on bien pu vous blesser ? "
Du coin de l'oeil, il avait observé un mouvement dans les broussailles. Soudain, trois silhouettes apparurent. Un trio de loqueteux, barbouillés de crasse, vêtus à la manière des épouvantails, aussi plaisants de figures que le Fantôme de l'Opéra sans son masque. Ils avancèrent vers eux.
Bond fit la moue. Une brise s'était levée, qui apportait à ses muqueuses une odeur de bouc. Ils n'avaient assurément pas l'air d'hercules de foire. Si une lutte à bras-le-corps s'engageait, Bond aurait le dessus. ostensiblement sa main s'insinua sous sa veste et vint se refermer autour de la crosse du Walther P99 suspendu dans son étui en peau de chamois. Après avoir piloté la Jaguar toute l 'après-midi, Bond n'avait aucune envie de participer à une bagarre s'il pouvait l'éviter. Après tout, peut être se trompait-il ? Ce pouvait être tout aussi bien des braves gens à qui Cecilia et lui pourraient demander leur chemin. Cela dit, son auriculaire lui certifiait le contraire.
" James, derrière vous...
- Encore ! "
Il se retourna. Un second trio, derrière la statue d'Aladin, venait à leur rencontre. On s'apprêtait à les prendre en tenaille.
" Ne craignez rien, nous avons tout le temps de nous réfugier dans l'auto, dit-il.
- Vous ne comprenez pas...
- Ne me prenez pas pour un imbécile.
- Mais...je ne vous prends pas pour un imbécile, rétorqua t-elle.
- Alors pourquoi affirmez vous que je ne peux pas vous comprendre ?
- Ecoutez, je..."
Il ne l'écoutait malheureusement plus. Il s'adressait au premier trio, éloigné d'eux uniquement de dix mètres :
" ça vous dirait de gagner quelques dollars ? "
Ils interrompirent leur progression, se dévisagèrent hébétés, tandis que leurs compagnons réduisaient l'intervalle qui les séparait du couple.
Bond aida Cecilia à se redresser. Il se sentait mal à l'aise. Quelque chose ne tournait pas rond.
En un instant, les traits des ces hommes s'altéraient, leurs bustes se redressaient et un éclat de mort se logeait dans leurs regards. Ce n'était plus des visages que Bond fixait tétanisé, mais des masques de bêtes fauves, des masques de carnaval exprimant une cruauté infinie.
Les six personnages sourirent.
Et il les vit. Des canines gigantesques, des crocs de prédateurs, les outils de travail des vampires.
Bond prononça le mot de Cambronne, porté par le vent aux oreilles de Wellington qui n'avait jamais eu la moyenne en français .
" La tuile."
Ou quelque chose d'approchant.
Vif comme l'éclair, James Bond dégaina. La Jaguar était parquée à quinze mètres. Une fois à l'intérieur, Cecilia et lui seraient en sécurité.
" Allons mes gaillards, pas de blague, articula t-il d'un accent farouche. Vous n'avez pas de calendrier de femmes à poil, chez vous ? Nous ne sommes pas jour d'Halloween. Marrants vos masques, mais vous vous êtes trompés de jour. "
D'un coup, il sut que le sang serait versé. Il avait noté le clin d'oeil échangé entre les deux groupes, ça devait être un signal.
Dans un bel ensemble, les six se jetèrent sur eux, tous crocs dehors. Bond eut le temps de presser deux fois la détente et d'observer que les projectiles ne les affectaient en rien.
" Ils portent des gilets pare-balles." estima t-il.
Puis il fut renversé sur le sol, submergé...

AnyBody Can Die reviendra...sans aucun doute

mardi 11 octobre 2011

Il paraitrait...

...que c'est la prochaine JB Girl... Si, si, vous l'avez sûrement déjà vue dans la publicité pour les 4x4 Dacia ( " On va pas quand même dépenser si peu..." )


















...et en plus elle est française... Quel veinard ce Daniel Craig !

lundi 10 octobre 2011

Main Mise sur Rome au Salon du livre d'Attignat...

Ce week end, une petite escapade dans le pays de Bresse ( comme quoi on n'y trouve pas que des poulets...) m'a permis de visiter un salon du livre tout à fait digne d'intérêt. J'y ai "glané" 2 ouvrages en rapport avec notre passion commune...
Caffè sangue est le 1er tome d'une trilogie intitulée Rome Criminelle où l'auteur nous narre les mécanismes des machinations politiques occultes pendant la Guerre Froide en plein coeur de Rome : un agent des Services Secrets italiens, les "Servizi", profite d'une mission pour créer un climat de terreur préalable à un coup d'état militaire...
Rome Criminelle
tome 1 : Caffè sangue
Patrizio Avella
éditions GUNTEN - 2010


Main Mise sur Jakobar est un roman de science-fiction où une organisation, la Main, est mandatée par le Ministère fédéral afin d'enquêter sur les lieux d'un accident intergalactique. Terrorisme et trahisons sont au programme.
Main Mise sur Jakobar
Olivier Deparis
collection Rivière Blanche
éditions Black Coat Press - 2011

lundi 12 septembre 2011

Anybody Can Die...chapitre II

...une sordide histoire de microfilm volé à récupérer. Pas de quoi fouetter un chat ni faire appel à un "00". Le dernier M ne l'estimait pas à sa juste valeur. Si cela continuait, il se retrouverait bientôt à assurer la protection de la valise diplomatique. Garde du corps d'une malette, une sacrée chute pour quelqu'un qui avait récemment sauvé le monde.



Tout est relatif, comme l'aurait dit un ami des Marx Brothers qui tirait la langue aux journalistes. Ladite mission réclamait un homme de terrain particulier, un homme pétri de culture hefnérienne. Le microfilm devait être échangé lors d'une Pyjama Partie organisée au manoir PlayBoy de Los Angeles. Seul James Bond, de tous les agents du MI-6, collectionnait les exemplaires de la revue aux longues oreilles. C'était un secret de polichinelle dont certains se servaient pour arrondir leurs fins de mois en vendant à Bond des numéros qui lui manquaient. Au terme de discussions acharnées, le magazine changeait de main et aboutissait dans une grande armoire blindée de son appartement de Chelsea. May avait toujours cru qu'il y déposait des documents ultra confidentiels protégés par le secret d'Etat. L'innocente !



Bref, 007 avait été désigné d'office. Il aurait bien aimé faire signer les dépliants centraux aux demoiselles qui animeraient la soirée, mais Hugh Hefner obligeait ses convives à venir vêtus de pyjamas. Difficile dans ce cas de transporter les revues. Avec un attaché-case à la main, il aurait tout simplement été ridicule et sa mission aurait pâti de cette attitude...



Il avait réglé l'affaire en 2 temps 3 mouvements et avait étudié, seul dans un coin, la Miss juillet 1998, Lisa Dergan, qui n'avait eu de cesse de lui faire du gringue de toute la soirée. Après chaque mission, Bond recevait 3 mois de vacances, c'était dans son contrat. Il avait proposé à cette beauté de séjourner une semaine dans son humble logis jamaïcain, Shamelady, mais Lisa avait un emploi du temps si chargé qu'il leur avait fallu se résigner à éxécuter au manoir tout ce à quoi ils auraient pu s'adonner là-bas. Ils avaient mis les bouchées doubles.



Une nouvelle bille de chocolat glissa le long de son gosier. Une verte. Ce n'était pas encore aujourd'hui qu'il deviendrait millionnaire. James Bond ramassa un trombone dans la boite à gants, l'inséra à travers l'ouverture et rangea le paquet de confiseries dans le compartiment secret, au milieu du Smith & Wesson et des Mars et Bounty de la réserve. Puis il sortit de l'auto.



Sa rencontre avec Cecilia Quist n'avait rien eu d'original. De retour de la Pyjama Partie, 007 s'était couché pour se réveiller à 14 heures du matin. Une douche, le déjeûner. Il avait ensuite tenu à faire un tour dans la ville. C'est en savourant le plaisir d'une conduite sportive dans les artères principales de Los Angeles qu'il avait failli faucher la jeune femme.



Pour ce qu'il avait pu en juger avant qu'elle ne parte à la renverse, sa plastique impeccable nécessitait qu'il s'intéresse à elle. En gentleman donc, il s'était penché vers elle, l'avait recueillie dans ses bras et palpée consciencieusement en lui affirmant qu'il agissait pour son bien.



Si Cecilia Quist avait un teint de pêche, la douceur du fruit ne s'en retrouvait pas moins au toucher de ses joues aux pommettes saillantes. Séparée par une raie médiane, une chevelure d'un blond cendré sur laquelle se mouvaient des reflets argentés encadraient son visage en delta et s'écoulait en longues torsades sur ses épaules. Son nez fin était grec, peut-être un rien trop pointu, et bien que des dizaines d'hommes se soient noyées dans le lac des ses grands yeux bleu azur, il n'était pas rare pourtant d'y déceler une intarissable joie de vivre. Son sourire gai et léger n'effaçait pas l'impression de bon sens et de réfléchi qui se dégageait de sa petite personne, car Cecilia était petite, sans en être le moins du monde complexée pour autant.



De l'accrochage avec la Jaguar, il y avait heureusement eu plus de peur que de mal. Du fait de sa longue expérience, Bond n'avait pas tardé à amadouer la jeune femme et lui faire promettre qu'elle ne lui tiendrait pas rigueur de l'incident. Ils avaient sympathisé. Elle lui avait appris qu'elle s'apprêtait à quitter Los Angeles pour se reposer au fin fond de la Californie, chez des amis en voyage. Il lui avait proposé de l'amener, elle n'avait pas dit non...






AnyBody Can Die reviendra...sans aucun doute

mercredi 31 août 2011

Tearjerker


Par hasard, je viens de "tomber" sur un épisode de la série animée American Dad intitulé Tearjerker ( en français : Demain ne pleure Jamais ). Tout y est : prégénérique avec poursuite à skis, Gun Barrel, générique à la Binder...
A visionner de toute urgence.


lundi 8 août 2011

C.I.A. Le Cycle de la Peur




Le mois de juillet 2011 n'est pas resté à la traine côté BD d'espionnage...


Le scénariste Jean-Luc Sala, déjà "responsable" de Spynest ( voir article du 7 juin dernier ), récidive avec CIA Le Cycle de la Peur, dont le 2ème tome est sorti mi-juillet...


Un scénariste holywoodien est pourchassé par des agents de la CIA car un attentat terroriste, calqué sur un des scénarios, vient d'avoir lieu...




CIA Le Cycle de la Peur


tome 2 L'Heure des Loups


juillet 2011


ed. Soleil Productions

mardi 26 juillet 2011

Décès de la 1ère James Bond Girl ...


Linda Christian nous a quittés vendredi dernier...
Elle fut la toute 1ère James Bond Girl de l'Histoire...En effet, c'est elle qui incarna Vesper Lynd dans le téléfilm CBS de 1954, Casino Royale.
Elle était également connue pour avoir joué dans le Tarzan de 1948, Tarzan et les Sirènes...

lundi 25 juillet 2011

Souvenirs de vacances...

Quelques photos, à caractère bondien, glanées lors d'un séjour à Menton ( Côte d'Azur )...






On ne pouvait pas passer à côté d'un tel symbole... Quelquefois, des Aston Martin sont garées devant... pour cette fois, on s'en est tenu à de vulgaires 4x4 Audi ou BMW... Nous n'avons pas les mêmes valeurs, quoi !




Là, faudrait que j'aille voir le spectacle...y'a peut-être moyen de faire d'autres clichés bondiens...



Les lecteurs de feu VCLN apprécieront...

dimanche 26 juin 2011

AnyBody Can Die... Chapitre I : Elucubrations autour d'un paquet de M & M's

La mer était de ce turquoise dont on ne distingue la pleine étendue des modulations de ton que dans les rêves. Un turquoise inaccessible, fantasmagorique, dans lequel les besogneux du monde entier désespèrent pouvoir un jour se baigner. La nappe d'eau frangeait en une dentelle d'écume un sable fin vernis par un soleil éblouissant. Des palmiers jouaient le rôle de sentinelles le long de la plage où ou reposaient sur des carrés d'éponge des corps féminins que l'oeil acéré de James Bond croyait couverts de leur seule vertu.
Jolie photographie.
Bond poussa un soupir, détourna ses regards de la vitrine de l'agence de voyages.
Il flottait dans le compartiment XK8, propriété du MI-6, une horripilante odeur de menthe industrielle. Il pressa un bouton et une vitre s'abaissa. Le major Boothroyd, l'habile concepteur de l'auto truffée de gadgets, lui avait interdit de fumer, prétextant que les effluves de tabac risquaient d'endommager certains circuits électroniques particulièrement sensibles. Prenant ses précautions, il avait dissimulé des cartons odoriférants à l'intérieur de la voiture. L'avant-veille, Bond avait entrepris de les chercher et de s'en débarrasser. Malheureusement pour lui, un circuit électrique les protégeait. Alors qu'il allongeait la main pour en arracher un, il avait pris le jus. C'est en jetant un coup d'oeil dans le rétroviseur qu'il avait remarqué que son hâle s'était accentué et ses cheveux avaient bouclé. Un costume de motard sur le dos, le nez chaussé de lunettes fumées, et il aurait pu ressembler au chef de file des Village People.
Par quelques subtiles manipulations sous le tableau de bord, il ouvrit un compartiment secret et s'empara d'un paquet de M & M's. Il déchira d'un geste étudié le coin supérieur gauche et, après avoir allumé le plafonnier, fit doucement glisser l'une des billes de chocolat dans le creux de sa main.
Une rouge.
Il lâcha un juron.
Il était dit que celui qui découvrirait une bille grise recevrait un million de dollars. Un million ! ça ne se ramassait pas sous le talon d'un cheval, comme l'aurait formulé avec tant de conviction May, sa gouvernante. Afin de combler son découvert bancaire, Bond s'était lancé dans la chasse à la bille grise, sollicitant pour ce faire l'assistance du major.
"Vous devez bien disposer d'un appareil pour retrouver les cacahuètes peintes en gris ? avait-il parlé.
"Je ne dis pas non.
"Alors, un bon geste.
"Des clous !
"Pourquoi ? On partagera. Moitié-moitié.
"Mes inventions n'ont pas pour objet de réaliser votre fortune, 007. Si vous voulez gagner le million, vous devez retrouver la pistache...
"La cacahuète.
"Oui, la cacahuète, par vos propres moyens.
"Et si je l'avale par erreur ?
"C'est un risque à courir."
Dire qu'il existait de par le monde des individus dénués de cervelle qui vidaient le paquet de M & M's les yeux fermés ou qui donnaient des billes à leur chien ou leur perroquet !...
"Les insensés"songea Bond qui, sans être près de ses sous, était particulièrement intéressé par ceux qui pouvaient passer entre ses doigts... et y rester.
Tout avait commencé avec l'achèvement de sa précédente mission...

Anybody Can Die ... reviendra sans aucun doute

mardi 7 juin 2011

Spynest

Décidément, ce joli mois de mai fut propice à l'éclosion de BDs d'espionnage. Qui plus est, celle qui vient de sortir il y a quelques jours est à forte connotation bondienne. Jugez par vous-même :





La 4ème de couverture nous met dans le bain...En effet, nous connaissons son numéro...

Avec la page de garde, on n'a plus aucun doute... ..et le verso de cette même page nous en apporte la confirmation.





Si vous zoomez sur cette dernière image, vous lirez, au bas de la page, une dédicace aux pères littéraire et cinématographiques de notre bon 007...




Si vous entamez la lecture de ce 1er tome ( c'est le moment de débuter une collection...), vous verrez un Ian Fleming blondinet s'atteler à l'écriture de Casino Royale dans sa villa jamaïcaine...



A lire de toute urgence...



SPYNEST - mission 1 : Birdwatchers

mai 2011

ed. Soleil Productions

vendredi 3 juin 2011

Des nouvelles de la Haute-Savoie...JAM...comme JAMES BOND


Demain soir, à partir de 19h30, dans la bonne ville de St Julien en Genevois, aura lieu une soirée d'improvisation musicale sur le thème de James Bond. Au programme, des impros bondiennes dans une salle aux couleurs de notre 007 favori...Si vous êtes dans la région, venez y faire un tour, ça promet de chauffer...

vendredi 6 mai 2011

les Services Secrets Israëliens

Ces derniers jours, 2 séries BD qui parlent des services secrets israëliens, le MOSSAD, viennent de faire leur apparition sur les linéaires des librairies spécialisées.



Agents du Mossad
tome 1 Eichmann éditions 12 bis - avril 2011
"Le Mossad est l'un des services secrets les plus légendaires au monde.
Les espions d'Israël ont marqué l'histoire en capturant bon nombre de nazis exilés et cachés aux quatre coins de la planète. Ils ont achevé de parfaire leur réputation en pourchassant certains terroristes palestiniens. Ils se concentrent aujourd'hui sur la mouvance islamiste radicale et sur les Etats dont ils estiment qu'ils mettent en danger l'existence d'Israël, à commencer par l'Iran..."

" De nos jours, Ben Cohen, agent d'élite, voit revenir les fantômes de l'histoire. Que s'est-il vraiment passé quand ses aînés ont capturé Eichmann en Argentine, en 1960 ?
Le piège se referme sur lui à l'heure où le terrorisme menace d'enflammer le Moyen-Orient."




MOSSAD, Opérations Spéciales
tome 1 La Taupe de l'Elysée éditions Jungle - mai 2011
" Paris. Les services secrets syriens manipulent un conseiller de l'Elysée pour détourner une livraison d'armes sensibles en provenance de Russie.
Le Mossad est immédiatement alerté et réactive un de ses meilleurs agents en vue de cette nouvelle mission...
...Une plongée particulièrement réaliste dans les coulisses d'un des services secrets parmi les plus réputés au monde."

Si comme nous, vous êtes accros aux divers services secrets de la planète, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

mardi 12 avril 2011

Les Beaux Mecs en DVD




L'évènement du jour ( outre l'anniversaire de ma copine Michèle à qui je fais des gros bisous...) c'est la sortie DVD des Beaux Mecs, série policière en 8 épisodes dont France 2 vient de terminer la diffusion mercredi dernier...

Simon Abkarian ( le Dimitrios du Casino Royale de 2006 ) y joue un truand façon année 70 des plus savoureux...


un DVD à se procurer de toute urgence...

mercredi 6 avril 2011

AnyBody Can Die...la parodie bondienne qu'il faut avoir lue

Retour sur une saga à l'humeur bondienne...

On ne pouvait décemment pas mettre en ligne un blog complémentaire du fanzine à l'humeur bondienne sans vous resservir la désormais mythique parodie AnyBody Can Die, inaugurée dans les pages de VCLN 0010 ( mars 2000 ). A l'époque, l'auteur, dont on respectera l'anonymat, avait émis le désir, afin de ne pas sombrer dans la routine, de passer la main à d'autres écrivains après le chapitre 5, ce qui fut fait pour 5 épisodes supplémentaires. Puis lassés, en manque d'inspiration ou désireux de passer à autre chose, mais soucieux de ne pas servir une soupe indigeste à leurs nombreux lecteurs, les auteurs ont stoppé leur publication, nous laissant tous désemparés...
Je me permets, avec l'accord de tous les auteurs, de reprendre à mon compte la cultissime saga, et je vous livrerai progressivement l'ensemble de l'oeuvre, qui n'a peut-être pas dit son dernier mot...

" A côté de toute grande chose, il y a la parodie." Victor HUGO

Art:L:122-5 du code de la propriété intellectuelle : " lorsque l'oeuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire...la parodie, le pastiche et la caricature, compte tenu des lois du genre."

" Il faut d'abord distinguer le pastiche, hommage à un modèle, de la parodie qui a pour finalité de le railler et de le discréditer..., tout en luirendant un hommage involontaire, au second degré." Francis LACASSIN
En 1963, Cyril CONNELY parachutait le personnage créé par Ian Fleming, James Bond 007, dans la nouvelle Bond Strikes Camp ( James Bond Tourne Casaque ). 007 y était en lutte aux assiduités de son chef, M, devenu homosexuel.

A partir d'aujourd'hui, en l'an de grâce 2011, nous, Christian Féral et le Code de la propriété intellectuelle, sommes heureux de vous présenter :

AnyBody Can Die

a suivre...

AnyBody Can Die...retour sur une saga à l'humeur bondienne

jeudi 17 mars 2011

Moonraker

Vous rappelez-vous des frères Duke?

Mais si, les deux frères qui étaient cousins dans la série "Shériff, fais-moi peur"! Les deux ploucs héros de l'Amérique profonde, la véritable Amérique, celle de la Creuse et de la Corrèze réunies. Quoique, si vous vous souvenez bien, les deux zhéros avaient une cousine, Daisy, qui méritait le coup d'oeil, entre autre.

Bref, dans cette série culte chez les ploucs, il y avait toujours un narrateur qui nous expliquait l'histoire, au cas où un académicien hollywoodien aurait écrit le scénario, incompréhensible il va de soi. Eh bien! avec le comic-strip Moonraker, y a un peu de l'idée...


Alors, Moonraker, adapté du roman éponyme d'Ian Fleming, a été scénarisé par Henry Gammidge et illustré par John McLusky pour le Daily Express du 30 mars 1959 au 8 août 1959.

En l'occurrence, c'est James Bond, qui nous prend pour des gros nazes et nous explique, en nous regardant droit dans les yeux, qui est sir Hugo Drax.



Le coco, pardon l'aristo, triche aux cartes. Il est membre du même club que M, qui s'en est rendu compte. Cela ne peut pas continuer, d'autant que Drax est vénéré par les Britanniques. Homme richissime, il est à l'origine du projet Moonraker, une fusée atomique qui doit protéger l'Angleterre de toute attaque nucléaire. Pour les amateurs de Fantômas, dont McLusky doit faire partie, je vous laisse découvrir sa représentation du chef des services secrets britanniques...


Fantômas, ou l'homme invisible...

M propose à James Bond de découvrir comment Drax triche et de lui donner une bonne leçon.
La bonne leçon, c'est que 007 triche lui-même.
La grande classe.


Le lendemain, un drame bouleverse le site où est construit le Moonraker : le seul agent de sécurité (le seul Britannique, la secrétaire de Drax exceptée) est abattu par un technicien (allemand, comme l'intégralité des techniciens et assistants de Drax.) M envoie Bond mener l'enquête, ce que 007 fait à corps perdu.



James Bond découvre que Drax est en réalité en fieffé coquin doublé d'un Allemand, et réciproquement. Le Moonraker sera bien armé d'une ogive nucléaire, mais la fusée sera dirigée sur Londres. Et quand Bond l'apprend, Drax devient colère.



L'opération réussit. L'ogive est lancée, Londres est détruit et James Bond se retrouve au chômage. Terrible.

Mais non, c'est de l'humour! 007 intervient, modifie les coordonnées de l'ogive et sauve Londres. La Reine décide de lui octroyer une récompense, mais M refuse. Un brin jaloux, ce M...

Bref, James Bond entreprend de se récompenser lui-même en proposant la botte à la secrétaire de Drax. Mais elle lui présente aussi sec son fiancé. Pas de chance.
Et, beau joueur, 007 va se consoler au parc.
Rideau!


Armand ROUTIN
avec l'aimable concours de
Philippe FOURNET

vendredi 11 mars 2011

Vivre et laisser mourir


Au revoir Anthony Hern, bienvenue Henry Gammidge!
En effet, pour la seconde adaptation d'un roman d'Ian Fleming en comic-strip, un nouveau scénariste est recruté. Et le sieur Gammidge, il commence petit.
Mais revenons au départ. Live and let die (Vivre et laisser mourir, donc) a été publié dans les pages du Daily Express du 15 décembre 1958 au 28 mars 1959, soit 86 strips. Léger... C'est encore une fois John McLusky aux pinceaux.


A la différence de Casino Royale, l'histoire imaginée par Fleming estmoins connue, notamment parce que le film adapté du roman (rires dans la salle) s'éloigne bougrement de l'intrigue originale. En l'occurrence, des pièces d'or provenant vraisemblablement du trésor du pirate Harry Morgan circulent aux USA. Les services secrets britanniques soupçonnent un scélérat du nom de Buonaparte Ignace Gallia dit Mr Big, de faire entrer en fraude ces pièces et de les revendre pour financer les cellules communistes. Il faut que cela cesse! Bond est envoyé aux USA.

Il commence par se fondre dans la faune en se vêtissant à la manière américaine.

La mode anglaise :

Mais le costume américain ne lui porte visiblement pas chance :


Gammidge suit les grandes lignes de l'histoire de Fleming : la virée à Harlem de Bond et de Felix Leiter, l'agent de la CIA qui l'a épaulé à Royale-les-Eaux, puis le départ pour la Floride, et enfin l'arrivée aux Caraïbes. Mais du roman touffu et violent, Gammidge taille dans le vif pour ne conserver que l'essentiel, et encore...

Par ailleurs, l'aspect particulièrement raciste du roman est édulcoré. Mr Big est censé n'avoir pour sous-fifres que des Noirs. McLusky doit alors avoir des soucis pour reproduire ces personnages. Jugez plutôt ces trois hommes qui braquent 007 et Leiter :


N'empêche, l'humour de bon ton est toujours au rendez-vous. Ainsi, après que Leiter se soit fait dévorer un bras et une jambe par un requin, Bond se précipite à l'hôpital pour rejoindre son ami. Et quand un homme se fait charcuter un bras et une jambe, il ressemble évidemment à ça :


Une momie.

Cela dit, pas de grands commentaires à tirer de ce comic-strip. Il s'agit d'une honnête production, grâce à laquelle le scénariste fait ses gammes en évitant la censure. A noter toutefois que, si le nombre de strips est particulièrement réduit (deux fois moins que pour Casino Royale, alors que paradoxalement le roman Vivre et laisser mourir est un tiers plus long), McLusky s'améliore au fil des jours. Son style âpre et réaliste s'épanouit véritablement pour le plaisir des yeux.

Le duo se reformera pour une troisième adaptation, Moonraker.


Armand ROUTIN

un grand merci à Philippe FOURNET

samedi 26 février 2011

Michael et Pierce aux César



Vendredi soir a eu lieu la 36ème cérémonie des César.

Michael Lonsdale a reçu le césar du meilleur second rôle pour le film "Des Hommes et des Dieux"
et " The Ghost Writer" dans lequel joue bien sûr Pierce Brosnan ( on a d'ailleurs aperçu son portrait lors de la présentation du film ) a obtenu 4 trophées dont celui de la meilleure adaptation...
Bravo à eux 2, même si Pierce n'est pas directement récompensé...


lundi 14 février 2011

Histoire des Services Secrets français - 2ème


Hier soir, la chaîne télé France 5 a diffusé la 2ème partie du documentaire consacré à l'Histoire du Renseignement en France : les années chaudes de la Guerre Froide ( 1961 - 1981 ). Le générique de fin nous a fait la comparaison entre le monde de James Bond et celui, bien plus réel, des véritables Renseignements. Des anciens pontes du SDECE ( Service de Documentation Extérieure et de Contre Espionnage ) y allaient de leur prose : " Il y a un aspect sur lequel 1 officier des renseignements peut se rapprocher de James Bond, c'est le port du smoking, c'est les réceptions, c'est la vie mondaine, la coupe de champagne ou le Martini Dry avec sa recette particulière " mais " le pistolet, les nanas, les gadgets, les trucs, les machins, etc, non, rien à voir ". Ils poursuivent : "La réalité des Services Secrets est beaucoup plus complexe et moins sanglante, heureusement " et finissent en apothéose : "Le Renseignement est 1 métier de Seigneur, parce qu'il faut que ce soit des gens vraiment bien pour faire ce métier de voyou sans devenir des voyous...". A bon entendeur, salut !!!

Si 1 fois de plus vous avez loupé cette 2ème partie, il y a 2 séances de rattrapage ( sur France5, bien sûr...) : le dimanche 20 février à 15h45 ( précises ) ou bien le mardi 1er mars à 16h25 ( précises )...

mardi 8 février 2011

Histoire des Services Secrets français


Depuis le 6 février dernier, la chaine télé France 5 nous diffuse une série documentaire étalée sur 4 émissions dominicales de 52 minutes ( les 6, 13, 20 et 27 février vers 21 heures 30) qui nous retracent l' histoire des Services Secrets français ( SDECE, DGSE... ) de leur création dans les années 40 à nos jours. Si l'épopée des cousins français de James Bond vous attire, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
A vos télécommandes, et...vous connaissez la suite.

PS : si vous avez loupé la 1ère diffusion ( ce qui se pourrait puisque nous sommes le 8 février...), France 5 a pensé à vous et rediffuse cette 1ère émission le dimanche 13 février à 15h 47 ( précises ) ou le mardi 22 février à 16h28 ( précises )...Bandes de veinards...

lundi 31 janvier 2011

John Barry restera...


...à tout jamais le père musical de James Bond, même s'il n'est pas à l'origine du fameux thème. Le 30 janvier dernier, il s'en est allé vers d'autres cieux ( musicaux ) sûrement plus cléments. Son oeuvre et ses partitions, et pas seulement celles dédiées à l'univers bondien, nous accompagnent...
Merci John...

dimanche 30 janvier 2011

Black Jack2

Je vous l'avais promis, je tiens parole. Voici le lien pour la vidéo du spot TV consacré au fameux ticket à gratter :
http://www.youtube.com/watch?v=ellWzDT5HGI

Comme dirait une de mes connaissances : Enjoy It !!!

mercredi 12 janvier 2011

Quand James Bond rencontre Matrix - 2ème...


La preuve par l'image concernant l'article de lundi dernier...

lundi 10 janvier 2011

Quand James Bond rencontre Matrix...


Non, non, vous ne vous êtes pas trompés de blog...vous n'êtes pas sur Quantum of Bond, mais bien sur Vous Connaissez le Blog...

Ce titre est en fait l'accroche que j'ai pu voir sur les linéaires d'un supermarché ( c'est vrai, on a dit "pas de pub"... ! ) à l'occasion de la sortie du DVD Inception, il y a quelques jours...

Bien sûr, certains ( n'ayez pas peur, je ne citerai pas de noms...) y voient des relans d'Au Service Secret de Sa Majesté ( LE James Bond film de 1969 ) dès qu'un peu de neige apparait à l'écran, ou encore de Tuer N'Est Pas Jouer ( le James Bond film de 1987 ) quand le héros refuse d'abattre sa cible désignée...On peut toujours trouver des ressemblances avec telle ou telle situation déjà vue, ce n'est pas très difficile, et puis c'est porter peu de crédits aux scénaristes. C'est comme si je vous disais : " Leo Di Caprio porte une arme...Tiens, c'est comme dans James Bond...!". Non, soyons sérieux...l'espionnage industriel est à mon avis le seul rapprochement avec notre bon 007...